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Vendanges de janvier au Clos de la Donzelle

Mais qu'est-il donc arrivé à ce raisin-là? Il était vert et lisse. Le voilà tout ratatiné. Fripé comme un cul de bébé. Et méchamment violacé avec ça. Pauvre baie, se dit-on. On a pourtant tort de le plaindre, ce fruit flétri et attaqué par la pourriture noble. Car il se changera, une fois pressé puis fermenté, en nectar délicieux. Soit en vin liquoreux, aux parfums entêtants et à la bouche moelleuse.

JÉRÔME ESTÈBE | 18.01.2008 | 00:00

Mais qu'est-il donc arrivé à ce raisin-là? Il était vert et lisse. Le voilà tout ratatiné. Fripé comme un cul de bébé. Et méchamment violacé avec ça. Pauvre baie, se dit-on. On a pourtant tort de le plaindre, ce fruit flétri et attaqué par la pourriture noble. Car il se changera, une fois pressé puis fermenté, en nectar délicieux. Soit en vin liquoreux, aux parfums entêtants et à la bouche moelleuse.

Bon, reprenons depuis le début. Nous voilà sur un coteau de Dardagny, par une journée radieuse de janvier, en pleine vendange. Tardive, la vendange, vous l'aurez noté. C'est que Bernard Vuagnat-Mermier, boss du Clos de la Donzelle, et son chef de culture, le barbu et amène Claudio Stefani, ont fait le pari pour la deuxième fois de laisser 800m2 de chenin blanc se flétrir. Sécher sur souche. Une technique traditionnelle pour obtenir un raisin concentré en sucre, technique peu pratiquée à Genève, si ce n'est par Jean-Charles Crousaz avec son Gewurztraminer.

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